Samedi 21 mars 2020

Notre aventure est terminée…ce fut une belle aventure !

Nous avons parcouru 4 états, la Californie, l’Arizona, l’Utah et le Nevada en un peu plus de 4200 km.

Un itinéraire sur des axes secondaires, parfois très secondaires, à la découverte des grands pars emblématiques mais aussi du quotidien sans oublier un soupçon de paillettes et de bling bling…

Une route malmenée par les intempéries et coupée par endroits, linéaire au milieu du désert, égarée dans des espaces immenses, sinueuse à 2500 m d’altitude flanquées de bas cotés enneigées, ou perdue sur les hauteurs, sous les feuilles longues des eucalyptus, des sapins ou des séquoias.

Enfin, adossée à une côte rocheuse cassante bordée d’écume, franchissant une succession de vallées encaissées, de caps et d'à-pic. La vue est plongeante, le Pacifique omniprésent, le vertige constant.

Une mention pour la « route 66 » …mythique mais déclassée…avec son cortège de motels et commerces désaffectés (C’est d’ailleurs une constante sur le réseau secondaire, où on ne compte pas les villages abandonnés) et bien sur l’accueil digne du film au « Bagdad café »

Une route hors réseau le plus souvent…un grand merci à Walmart et McDo de nous avoir ouvert le WIFI pour garder le contact et même parfois leur parking pour y passer la nuit.

Un itinéraire à la rencontre d’une Amérique qui vit sur les routes, du plus modeste au plus luxueux…une population curieuse, détendue, accueillante et toujours prête à rendre service.

La palme revient aux grands parcs, l’immensité et la diversité des territoires.

Des paysages surnaturels, variés, tantôt verdoyants, tantôt désertiques, tantôt encore enneigés, toujours captivants.

Nous n’avons pas boudé non plus notre plaisir à Las Vegas, à mi séjour, une ambiance festive parfois à outrance, un décor de parc d’attraction !

La cote californienne au parfum hispanique parcourue rapidement sous la pression des événements, entre clichés et palmiers.

La crise sanitaire dont nous avons tardivement mais violemment pris conscience n’a pas permis de poursuivre.

Nous avons pris la bonne décision au bon moment, pour un retour dans de bonnes conditions avec de belles images en tête et dans le cœur, prêts à repartir lorsque les circonstances le permettront.