26 juin.

Le ciel est lumineux ce matin, et nous allons marcher sur la plage de la baie « sans aucun doute » (doubtless bay).

Le sable qui porte les marques de la pluie de la nuit, est couvert de coquillages.

Ces mêmes coquilles qui agglomérées au sable forment un mur compact de presque 2m de haut !

Nous croisons sur notre route, à nouveau des dindons (cette fois ci plein d’audace, ils envahissent les jardins) et des paysages de landes marécageuses, des champs d’oliviers, des forêts de palmiers, d’eucalyptus.

Nous jouons à cache-cache avec la pluie et le soleil.

Nous nous méfions des rivières en colère en restant aujourd’hui sur la Highway et finissons notre course vers le sud-ouest à Opononi.

Un superbe débouché sur la mer de Tasman protégé par une belle dune de sable.

L’histoire rapporte que John Martin sauvée par une jeune Maorie, s’est installée ici avec elle et a construit un signal pour guider les bateaux à travers la passe vers des eaux plus calmes.

Direction le sud à travers la forêt de Waipoua.

Décrite comme préhistorique, elle abrite les 2/3 des kauris de NZ.

On y découvre Tane Mahuta, dieu de la forêt, 18m de haut, 14 m de diamètre et plus ancien Te Matua Ngahere, le père de la forêt, moins haut mais plus large !

La balade tourne court, il est 16h00, le ciel est couvert et la nuit tombe vite.

Il nous reste une bonne trentaine de Km à parcourir avant de trouver refuge dans un camping.

On a l’impression que la forêt se referme sur la route à chaque virage, qu’elle consomme le bitume, la mousse grignote la route….

Des arcs en ciel jalonnent notre parcours au rythme des averses et éclaircies, nous sommes accueillis sous l’orage avec un bol de soupe chaude !

Le camping est sympa, nous sommes adossées à des citronniers, l’humidité amplifie le parfum des plantes aromatiques qui poussent un peu partout !