Dernières heures au Cambodge.

Après une promenade en ville, un apéro-tour en bateau sur le mekong au coucher de soleil, nous prenons demain matin le bus pour descendre sur Ho Chi Min ville.

Nous avons rejoint Siem Reap en 1 heure de vol depuis Bangkok, et ensuite Phnom Penh en 5h30 de bus.

Notre séjour a été chargé d'émotions.
A Angkor, devant les cités et les temples, le travail des hommes et la force de la nature qui y a partiellement repris ses droits,
 A Phnom Penh, sur un registre plus sinistre
 A Phnom Penh toujours mais sous le signe de l'amitié, nous y avons été accueillis à bras ouverts par Sindy et Jacques.
Le pays, s'il n'a pas atteint le niveau de sophistication de la Thaïlande, est attachant.
Nous n'y sommes pas restés longtemps et donc notre expérience est limitée.

Les Cambodgiens ont toujours le sourire aux lèvres… Nous avons l’impression de les faire rire ! Ce matin au départ du bus, une tentative de se faire comprendre a déclenché des fous rires….sans qu'on puisse se l’expliquer.

 Si un chauffeur de tuk-tuk vous répond oui lorsque vous lui posez une question, soyez sûrs qu’il ne vous a pas compris ! Les Cambodgiens répètent systématiquement (votre commande au restaurant, votre adresse de destination …) quand ils ont compris votre demande, c’était déjà en partie vrai en Thaïlande.

La nonchalance, le calme et le côté paisible de la vie cambodgienne frappent et séduisent tout à la fois.
Une chose à la fois, prendre son temps, faire une sieste dans un hamac à l’ombre… telles sont les traces de cette philosophie de vie locale.
C'est porté par les danseuses qui évoluent à pas comptés, même si cette apparente facilité masque un apprentissage rigoureux,
C’est vrai au marché, dans les centres commerciaux où les hamacs sont partout, ou au restaurant où l’assiette de Mahjouba a été servie ¼ d’heure avant la mienne.

tout se mange au Cambodge ! Les insectes, les serpents, les pattes et les os de poulet, les fleurs, les tiges des fleurs, les feuilles….

Ici plus qu’ailleurs, le 2 roues est roi…véhicule familial à 4 ou 5 places ou avec remorque pour tout type de transport, avec cuisine, glacière ou même manucure. Les véhicules se déclinent suivant les classes sociales, des claquettes au hummer, sur la route, c'est le plus gros qui l’emporte.

Le sol est sale partout. Même à Angkor ! les Cambodgiens jettent directement par terre et on abandonne les restes là où ils sont. Un problème d’éducation ?

Nous n'y avons pas croisé d’animaux « sauvages », à peine quelques singes à Angkor…Suite aux bombardements et aux guerres, les forêts se seraient vidées,

On y trouve dans le nom des rues, sur les façades de certains édifices publics ou privés un rappel du protectorat : Rue de France, avenue Charles de Gaulle, électricité du Cambodge, pharmacie….. Souvent les personnes âgées parlent français… Les plus jeunes en revanche sont entièrement dédiés à l'anglais et la monnaie cambodgienne cohabite avec le dollar ! On peut payer en dollars et recevoir la monnaie en riels.

Après la Thaïlande, ce petit pays où les temps de transport peuvent être très longs, mérite qu'on y revienne. Pourquoi pas pour un plus long séjour en Asie du sud est ?


Pour nous en convaincre tout en nous en expliquant les secrets, une danseuse a rejoint le groupe sous le regard soupçonneux de Yasmine, de la déesse et de la vache qui rumine de plus belle.