21 juillet

Sur les conseils de notre logeuse, nous prenons le métro direction Caleta Portales.
Sur le parcours, nous ne sommes jamais très loin de chez nous !

A peu de distance de la ville, une petite plage et deux jetées où des petits bateaux viennent débarquer du poisson ! Le produit de la pêche est aussitôt préparé pour la vente dans une atmosphère colorée, bruyante parfois musicale. Ça crie, ça chante, ça circule !
Le site est envahi de pélicans, mouettes et cormorans !
En contrebas, sur les rochers une colonie de lions de mer est installée.

Des males énormes toute crinière dehors marquent leur territoire avec des rugissements intimidants et si nécessaire à coup de dents !

La troupe se laisse porter par les vagues de manière indolente et sort de sa torpeur lorsque les pécheurs rejettent les déchets de poissons !
La notion de partage est étrangère à l’ensemble des protagonistes qui se disputent les morceaux dans un ballet spectaculaire !

A mieux y regarder, on découvre toutefois une organisation, une hiérarchisation sur le sable, les rochers et l’esplanade !

Deux males se sont appropriés sans partage un emplacement sur les rochers immédiatement en dessous des baraques. Un pécheur les reconnait et les nourrit de manière exclusive.

Plus haut c’est le coin des pélicans, ici les mouettes passent leur chemin !

Nous retournons en ville toujours en métro pour découvrir le marché central !

Une explosion de fruits et de légumes, toutes saisons confondues !

Enfin, à travers une volée d’escaliers nous reprenons en début d’après-midi nos déambulations dans les quartiers Conception et Alegre. Bien mieux conservés que les autres quartiers historiques, ils sont organisés autour de petites terrasses formant points de vue, de places, de passages, d’escaliers, de promenades !

On peut s’y égarer pendant des heures en ayant l’impression toujours renouvelée de la découverte !

A la nuit tombée sur le chemin de l’hôtel, nous avons peut-être trouvé notre muse !