20 juillet

Après un copieux petit-déjeuner qui nous a permis d’échanger avec un couple d’argentins à la fois sur Paris, l’Argentine et notre voyage, nous empruntons des escaliers pour atteindre le paséo Yugoslavo.

Une plateforme qui surplombe la place Sotomayor à travers laquelle nous retournons vers le quartier du port pour monter jusqu’à la place du 21 mai !

Avec le soleil, les « ruines » sont moins tristes ! Selon ma compréhension des panneaux et des guides, le quartier du port montre toujours les traces d’une explosion de gaz qui détruisit en 2007 cinq des immeubles parmi les plus beaux.

L’escalier que nous avons emprunté hier surnommé « l’escalier de la mort » est, avec ses 162 marches, le plus grand du port !

Même sous le soleil, la place Echaurren ne nous inspire pas !
Mon appareil photo et/ou le sac de Mahjouba fixent certains regards.
Jésus, depuis l’église Matriz voisine, a probablement détourné le sien de ce quartier plus que déshérité !

Nous prenons un funiculaire brinquebalant nommé ascenseur Artilleria.

Hors d’âge il se hisse avec de multiples grincements et beaucoup de peine au sommet de la colline.

Depuis la place, où se rassemblent échoppes d’artisan et cafés, la vue sur le port et la baie est superbe.
Y aurait-il plusieurs maisons bleues sur les collines ?
Ce qui est sûr, c’est que nous y sommes venus à pied !

Un beau bâtiment domine, c’est le musée de la marine.
Les expositions relatent l’histoire de la marine chilienne et célèbrent ses héros.
Un espace est dédié aux enfants, expositions de concours de dessin et de maquette et une pièce plus ludique sur le thème des pirates dans laquelle nous nous égarons !

Peu portés sur la marine et complétement incultes sur l’histoire navale du Chili, nous ne sommes pas « impressionnés », mais la promenade est sympa !

La montée ayant servi de leçon, nous redescendons à pied !

Prochaine étape à travers la ville basse vers le quartier « Bellavista ».

Toujours à pied après une pause déjeuner, on traverse le « musée à ciel ouvert » une espace d’expression pour artistes peintres ou architectes ! A priori, la « reprise » par des artistes renommés d’une initiative estudiantine d’avant la dictature !

Non loin du sommet, la maison de Pablo Neruda, « la sabastiana » qui se visite comme un musée, mais sans prise de vue !

La maison a une vue imprenable sur la ville et rassemble des objets, tableaux, céramiques, photographies ayant appartenu au poète, écrivain et homme politique !

Méconnaissance de l’œuvre et de la vie de l’homme, barrière de la langue, certains moments nous semblent hermétiques !

Retour vers la ville basse à nouveau à travers le musée à ciel ouvert, par un véritable labyrinthe de rues abruptes et d’escaliers improbables bordés de maisons branlantes.


En bas, le soleil descendant ne parvient plus à passer entre les immeubles.

Bien que les rues soient animées, la même impression de grisaille qu’hier prévaut.

Valparaiso ne se concevrait donc qu’au soleil !