21 aout

La météo est maussade, vent, pluies et « tempête » prévue en soirée.

Nous limitons nos ambitions au quartier environnant et au centre « historique » de Rio.

Le hasard fait bien les choses, la « boucle » des 10km et 20 km du marathon passe par la plage de Botafogo à 10 minutes à pied de l’hôtel !

Nous suivons le mouvement pour assister à deux passages des marathoniens, avec un moment d’émotion pour les deux derniers…loin, très loin derrière les autres concurrents.

Ils passent devant nous nous à deux reprises sous les encouragements et les ovations de la foule rassemblée ici !

Le spectacle est sympa, bon enfant, même si, ponctuellement, il sert de forum politique à un groupe de militants…. Sous étroite surveillance policière !

Dès que la fête se termine ici, nous remontons à pied le quartier de flamengo, puis en métro vers le « centre historique » de Rio.

Le quartier de Lapa, le centre et finalement le « boulevard olympique ».

Nous faisons un détour vers les escaliers Selaron du nom de l’artiste chilien qui décoré plusieurs lieux publics du quartier. 215 marches, 2000 carreaux de faïence de 120 pays différents dont certains très évocateurs pour nous !

L’ensemble est très touristique, mais la rue parallèle qui nous ramène vers l’aqueduc Carioca est chargée d’odeurs…

Dans le paysage, la cathédrale Saint Sébastien se dresse comme une pyramide précolombienne moderne, trait d’union entre les mondes ancien et nouveau.

Nous rejoignons l’avenue Rio Branco en étant moins réceptifs aux immeubles mais plus attentifs aux passants qui comme nous se dirigent vers le boulevard olympique.

Ce site, très militarisé, est en "libre" accès, et permet aux personnes qui n’ont pas pu acheter de billet d’assister aux compétitions sur de nombreux écrans géants.

La foule s’y presse, joyeuse, désordonnée, parfois étouffante…

Outre les écrans, stands et attractions populaires, la « flamme » y est offerte à la vue de tous….

C’est sur ce dernier clin d’œil que nous quittons le périmètre des JO pour retrouver notre hôtel en métro.

De retour en surface, la météo s’est encore dégradée, fortes rafales de vent, pluie, nous abandonnons l’idée de suivre en terrasse la cérémonie de clôture.

Un diner, très tôt, dans un petit resto à proximité et ce sera le bar de l’hôtel avec ses multiples télés et ses cocktails !