Kia ora

Une nouvelle journée à Roturoa, placée sous le signe de la terre, de l’eau, du feu et des Maoris !

Notre fin de matinée commence à Te Puia, centre de culture maorie et volcanique, lieu du geyser Pohutu !

Le site est un joyau issu de la rencontre entre l’architecture traditionnelle et contemporaine, mariant mythes et modernité, avec pour fil conducteur les gardiens traditionnels de la tribu de Rotorua.

La juxtaposition de dentelle de métal et de sculptures de bois, sous la lumière du matin est exceptionnelle !

Nous traversons le marae, un des seuls où il est permis de prendre des photos.

Nous poursuivons par le site du geyser, la star de la région, il est le plus haut de l’hémisphère sud et peut atteindre 30 mètres. Il est entouré du geyser « plumes du prince de galles » et du geyser kereru. Leur degré d’activité annonce les éruptions de Pohutu !
Celui-ci est supposé avoir un pic d’activité une à deux fois par heure.

Bien que très satisfait du spectacle qui nous est proposé, jets, vapeurs grondements et vibrations du centre de la terre, nous patientons dans l’espoir d’une éruption spectaculaire !

A défaut nous avons profité du soleil et du grand air, même si un peu soufré !

Plus loin des mares de boue bouillonnante.

Au retour, la reconstitution du village historique donne un aperçu du mode de vie des Maoris.

Retour au camping pour un moment de repos, avant notre rendez-vous pour la soirée maori au village de Tamaki.

Transfert en bus, accueil traditionnel, ateliers interactifs dont activités éducatives, le haka, chants et danses.

Les gestes enseignés par le jeu de manière anodine, tendent à améliorer la coordination, la concentration et l’équilibre.

On les retrouve dans les gestes des guerriers et le haka !

Comme chez nos ancêtres les gaulois tout se termine par un buffet très sympathique.

Poulet, mouton et légumes cuits dans un four polynésien, un trou au fond duquel on place du bois recouvert de pierres volcaniques. Le bois en brulant chauffe les pierres, sur lesquelles on a placé dans des feuilles de bananiers les aliments à cuire. Le tout recouvert à nouveau de feuilles, de tissu humide et de terre.

Très touristique, mais très bien organisé, intéressant, et excellent !

Les rituels, chants et danses et le haka prennent aux tripes !

En dépit de l’assistance un peu nombreuse et du coût, une chaleureuse imprégnation culturelle à faire !