A la lumière de l’expérience du premier mois, nous avons envisagé de renvoyer en France notre surplus de bagages. Le prix de l’expédition, trois fois supérieur à la valeur du colis, est dissuasif. Sauf si nous semons des vêtements ou autre accessoire comme des cailloux blancs derrière nous, on peut imaginer que nos nous ferons appel aux bonnes volontés de nos «visiteurs » à Saigon ou à Bali. Notre recherche de zénitude se poursuit, probablement le cumul de fatigue, et nous nous enfonçons dans les ruelles, cours intérieures ou recoins à l’abri de la circulation. Nous trouvons refuge dans un monastère bouddhiste, où les «moinillons » se laissent prendre au jeu de la photo. Leur amabilité nous ouvre les portes de Leur temple et de la pièce enfermant un moulin à prières énorme. Quelques achats plus loin, pause déjeuner audacieuse dans une gargote. Notre témérité n'a plus de limite. Au menu momos, sorte de raviolis faits main, farcis avec dextérité et ce qui est décrit comme de la viande hachée de bœuf . Épicés et cuits à la vapeur. Il faut y ajouter des pâtes au légumes sautés baptisées chowmein. Trois heures après...jusque là…..ça va