15 aout bis

Le vol vers Iguazu (Argentine) a été particulièrement perturbé.

Les sacs à vomi ont été fortement sollicité devant nous, derrière nous …Il faut se concentrer pour ne pas succomber !
Notre voisine dont c’est le premier vol est en prière jusqu’après le toucher des roues, qu’elle a pris pour une turbulence supplémentaire.
Le service en cabine n’a pas eu lieu et le petit déjeuner nous a été distribué à la sortie de l’avion… C’est donc avec soulagement que nous prenons un taxi pour rejoindre notre hotel …au brésil.

Le chauffeur de taxi prend en charge les formalités aux deux postes frontières.

Le poste argentin est aménagé comme un péage d’autoroute avec deux voies réservées aux taxis.
Heureusement car la file des véhicules privés s’étire sur plus d’un kilomètre.
L’agent de police vérifie à travers la vitre que nous correspondons aux passeports que lui tend le chauffeur.

Coté brésilien c’est plus exotique. Toujours un passage prioritaire pour les taxis, mais là, le chauffeur se charge sans nous des formalités d’entrée et de l’obtention du « visa de touriste ».
C’est sans doute la première fois depuis le début du voyage que nous passons un frontière sans être physiquement identifié.

Notre hotel, perdu au milieu d’un golf, ressemble au village de la série « le prisonnier ».
Un poste de sécurité, des petites maisons toutes semblables, la vie y est organisée autour de la place principale où se trouvent les restaurants.
Des caméras partout, des voiturettes, pas de jeu d’échec ou de musique de chambre en plein air, mais une agence qui organise les loisirs et excursions.
Bien que nous ne soyons pas des numéros, tout est fait pour vivre (et consommer) dans l’enceinte du site. Nous n’avons pas essayé de nous en évader et nous y achetons une journée sur les chutes coté Brésil, une journée sur les chutes coté argentine.