Nous descendons à pied vers le centre d’Ubud, à une vingtaine de minutes de la villa !

En chemin, statues et décorations indouistes, une femme devant sa maison célébre les divinités !

Nous nous donnons rendez-vous au marché.

Le marché, un peu à l’image de la ville, est un « bazar à touriste » aux allures de souk !

Celui-ci regroupe plusieurs centaines de boutiques, bijoux, sarongs, statues, épices, instruments de musique, mais aussi plus étonnant, « attrape -rêves » qui est un objet culturel des indiens d’Amérique ou didjeridoo, l’instrument de musique des aborigènes d’Australie !

Parmi les objets « authentiques », des pénis en bois de toutes tailles et de toutes couleurs, pénis décapsuleur ou cendrier, apparemment issus du mysticisme indouiste où ils symboliseraient la force créatrice de Shiva !

On n’en trouverait pas ailleurs dans l’Indonésie majoritairement musulmane !

Retour pour déjeuner à la villa, un temps de repos avant de retourner en ville en soirée pour un spectacle de danse KECAK !

Une danse de transe et de feu !

Un chœur d’une centaine d’hommes reprend des écrits fondamentaux de l’indouisme où démons, singe, prince et princesse s’affrontent au centre du cercle des chanteurs qui scandent de manière ininterrompue « tchak a tchak » et fond des mouvements synchronisés assis, debout ou couchés !

Le spectacle se termine sur un combat et une danse sur des braises !

La danse est atypique car l’accompagnement se fait sans instrument de musique, uniquement avec les chœurs, on se laisse prendre aux pulsations, à la transe, à la beauté des costumes, au jeu de scène des démons, mais aussi à la grâce des danseuses dont la posture cambrée et le jeu des mains, des doigts n’est pas sans rappeler celle des apsaras au Cambodge !

Nous terminons la soirée dans un restaurant associatif ou chaque repas procure des soins gratuits et participe à la construction d’un centre de pédiatrie !

De quoi déculpabiliser lorsqu’on se sert deux fois !