Journée d’apprentissage !

Nous prenons ce matin, sous un ciel couvert, le temps de faire le tour du véhicule. Intérieur, extérieur !
Puis, pour moi, la compréhension des dimensions, de la conduite, du temps de freinage, etc…

Même pas peur, en avant vers Christchurch.

Le centre-ville a été complétement détruit par un tremblement de terre en 2011, il en porte encore les marques aujourd’hui !
Mon passage ne devrait faire prendre plus de risque à la ville!

Le quartier de la cathédrale est fantomatique, des images post apocalyptiques chargées d’émotion !

Les bâtiments « historiques », contemporains de ceux que nous avons vu à Sydney ou Brisbane, du même style anglais, sont désaffectés, étayés !

Et puis dans un deuxième cercle une débauche d’activité de reconstruction !

Enfin, plus loin, le centre-ville des commerces a été réaménagé sous containers et offre un ensemble coloré, vivant avec des commerces, des banques, un bureau de poste !
Pour ceux qui ont connu, le même principe que « les caisses » à Djibouti !

Nous prenons ensuite la route vers la péninsule de Banks. Un bout de terre volcanique, tourmenté, à la côte déchiquetée !

La route s’insinue entre mer, lac et montagne, ça monte, ça descend, ça tourne…je valide mon permis !
Les paysages sont différents, rugueux, des collines battues par les vents, des rochers qui affleurent, et puis, dans un creux un îlot de végétation tropicale, une maison isolée, un troupeau !

Le ciel maussade se déchire pour laisser passer un peu de soleil ! Les températures sont en hausse par rapport à hier, nous atteignons presque 20°

Nous découvrons avec plaisir, un autre endroit, un lieu qui aurait pu donner la Nouvelle Zélande à la France.

En 1838 un officier français négocie avec les Maori l’achat de la péninsule.
A son retour avec 57 migrants en 1840, un traité a déjà été signé avec l’Angleterre et l’île est devenue une colonie anglaise !
Les migrants s'installent , font souche sous le drapeu britannique et, aujourd’hui, le village d’Akaora, un peu bohème, a toujours un accent français et en porte les couleurs avec fierté !

Nous y passons la nuit dans un camping qui surplombe la "french bay".
Nous y descendons à pied avant la tombée de la nuit, pour en apprécier la douceur de vivre puis retour vers 17h00 dans notre carrosse pour étudier la suite de notre parcours !

Les sommets enneigés vus d’avion nous font hésiter sur un circuit très au sud avec des passages en altitude, quand bien même le véhicule est équipé de chaines !