01 aout bis

Départ à 09h00 de Punta Arénas.

Il se confirme que plus on descend vers le sud les températures baissent et la rusticité augmente.

Après plusieurs malentendus, et sous l’œil vigilant des pinguoins, nous sommes à bord du bus Pacheco, le seul opérateur à assurer une liaison quotidienne avec Ushuaia à cette époque de l’année. Il roule avec un partenaire qui assure la deuxième partie du trajet depuis rio Grande en Argentine !
Le bus est beaucoup moins bien équipé que ceux que nous avons eu jusqu’à présent, mais à ce stade, ce qui nous importe, c’est de partir.

Au bout de trois heures de route, à travers un paysage de « prairies » gelées couvertes de brumes sur lesquelles s’accrochent avec des éclaircies, des lambeaux de nuages blancs, première halte, à l’embarcadère de la route 257.

Sans explication, ou elles ne sont pas arrivées jusqu’à nous, (peut être le trafic maritime sur le détroit ?) nous allons attendre 2 heures. Notre voisin se réconforte en buvant du vin, çà le rend volubile et mes tentatives pour lui faire comprendre que je ne comprends pas ne le décourage pas ! Il continuera à converser jusqu’à sa descente de bus au poste frontière. 2heures et demi plus tard !

Le bateau arrive enfin, nous devons embarquer à pied pour laisser monter les véhicules. Nous sommes entassés pour une demi-heure de traversée dans des couloirs étroits avec quelques emplacements aménagés avec tables et chaises. Heureusement personne n’est malade !

Pour nous distraire des dauphins blancs et noirs nous font un bout de chemin !

A peine débarqués et sans perdre de temps, nous reprenons la route, qui très rapidement, devient une piste boueuse et glissante. Cela ne semble pas inquiéter le chauffeur qui rattrape le temps perdu. Nous passons le poste frontière chilien, et puis argentin, des postes de contrôles posés au milieu de nulle part sur la même boue !

Le décalagr horaire, plus une heure ne nous aide pas, nous sommes à 20 heure à Rio Grande.

Notre correspondance qui devait être « immédiate » va prendre plus d’une heure pour se mettre en place, le temps d’un diner improvisé dans un recoin chauffé !

Un minibus se présente, pas suffisant pour embarquer tous les clients en attente, avec la promesse d’une deuxième sur le chemin ! Nécessité fait force de loi, nous oublions une partie de notre bonne éducation, Mahjouba se précipite dans le minibus, tandis que je m’occupe des bagages.

Il nous faudra encore 3 heures pour arriver à Ushuaia… Notre hotel (un 4* vieillissant) est à 100 m de la gare routière, c’est un de ses rares avantages…. Ça fera l’affaire pour trois nuits !