01 aout

Dernier jour en Patagonie chilienne avant de rejoindre l’Argentine.

4h45 de vol depuis l’île de paques auxquelles il faut ajouter 2 heures entre Puerto Montt et Punta Arénas, 20 heures de bus pour couvrir nos déplacements entre Santiago, Valparaiso et Puerto Varas pour un peu moins de 1500 km, 300 km en voiture et 2,5h en bateau…140km à pied.

Nous nous attendions à l’hiver, le froid et même suivant la météo, la neige !

Nous avons eu de belles journées ensoleillées dans la partie centrale et même à Punta arénas et des températures plutôt douces, à l’exception de notre escapade en terre de feu chilienne…Voilà qui promet pour les trois prochains jours !

Nous y avons trouvé des paysages superbes, des couleurs de Valparaiso aux volcans enneigés de la région des lacs en passant par la nature farouche de la terre de feu !

Nous y avons trouvé des gens charmants, à la courtoisie un peu désuète mais tellement agréable, un cocktail d’exubérance hispanique, d’ordre germain et de persévérance anglo saxonne telle que rencontrée par exemple en Nouvelle-Zélande.

Des gens empreints naturellement de sollicitude lorsque nous découvrant étrangers en (petite) difficulté !

C’est vrai pour les professionnels du tourisme, dans les meilleurs endroits comme dans les plus humbles, mais aussi pour les personnes rencontrées dans la rue, au supermarché avec une pensée particulière pour se monsieur qui laisse sa place à Mahjouba et découvrant notre nationalité prend des nouvelles de notre pays.

Nous aurions aimé pouvoir mieux nous faire comprendre pour profiter un peu plus de cette facilité relationnelle faite de curiosité, de rires et d’un peu de moqueries !

Nous y avons apprécié une cuisine simple, rustique accompagnée de vins chiliens robustes à des prix plus que raisonnables !

J’y ai retrouvé aussi mes anciennes lectures, « qui se souvient des hommes » de Raspail, dans l’évocation presque clandestine du génocide des Selk’nam, un éclairage amer sur l’histoire récente qui sensibilise sur les luttes quotidiennes des « Mapuche » comme à Chillan !

Nous nous sommes laissés embarquer sur le détroit de Magellan sous un ciel d’une extrême pureté dont le bleu du drapeau national est le symbole.

Enfin, malgré les mises en garde régulières, nous y avons voyagé en grande sécurité et finalement avec facilité !

Parmi nos moments privilégiés, les rencontres avec les lions de mer à Valparaiso, les guanacos et les pinguoins royaux sur la terre de feu !

C’est un de ces derniers qui rejoint le groupe pour terminer le voyage en notre compagnie.