Mardi 17 mars

La boule au ventre, nous décidons de redescendre vers Los Angeles.

Nous avons profité du Wifi pour prendre une option sur un vol air France vers Paris ou Bordeaux et envoyé des mails d’annulation à nos hôtes sur les différents atolls polynésiens.

Air New Zealand est en recherche de solution .

Avec le décalage horaire entre Paris, Auckland et la Californie…la gestion des centres d'appel est compliquée. 

Ce soir, nous sommes toujours dans l’incertitude. 

Nous quittons notre camping dans les dunes pour rejoindre la highway 1.

Une route extraordinaire entre océan Pacifique, montagnes ou collines…mais surtout montagnes, prairies que les écureuils disputent au bétail, séquoia et eucalyptus immenses…et puis une végétation désertique encore une fois à sa place au milieu des résineux…des oiseaux, pluviers rapaces ( à la recherche d’écureuils ? ) et puis enfin des éléphants de mer au repos sur la plage tandis qu'au loin, très loin ( le zoom n'a pas pu accommoder) soufflent des cétacés.

Ce souffle, signe de vie, nous accompagne pendant 2 heures de loin en loin comme une escorte apaisante.

Au détour d’une station-service isolée le pompiste déjanté après avoir philosophé, nous donne un aperçu des mérites comparés outre atlantique des hiérarques qui nous gouvernent respectivement.

En signe de complicité nous lui laissons notre marque au passage. 

La halte nocturne à Avila Beach nous rapproche de Los Angeles et de la décision difficile à prendre.