Nous sommes entrés dans le pars national après avoir sélectionné une dizaine de points d’intérêt.

La journée n'y a pas suffit. 

De zabriskie point aux dunes de Mesquite nous avons passés 8h00 entre étendues salées et blanche à 85 m au dessous du niveau de la mer, montagnes arides paysages lunaires à dominante jaune marbre de ligne couleur chocolat, canyon doré creusé de ravines et dominé par des aiguilles, et puis la palette du peintre plaquée à flanc de montagne  

Notre visite débute par Dantes view, le principal point de vue dans le parc national de Death Valley.

Il offre des vues panoramiques de premier ordre. En particulier le bassin de Badwater, le point le plus bas d'Amérique du Nord.

 La route, un peu longue, se termine en lacets par une pente à 15%.

La vue en vaut la peine.

Zabriskie point une ancienne exploitation de borax , nous offre un labyrinthe spectaculaire de terres sauvagement érodées aux couleurs vives.

Nous poursuivons sur la route de badwater avec un arrêt au Golden canyon dont nous parcourons quelques km des itinéraires de randonnée.

Un arrêt sur le parking de badwater, à 85 mètres sous le niveau de la mer, nous emmène sur les salines que le vent cisèle sous forme d’anneaux ou plus loin d’écailles de tortue.

Un paysage exact avec en toile de fond les sommets enneigés.

Sur le retour, artists dive interdite au véhicule de plus de 7m nous conduit à flanc de montagne sur une zone de ravines set de cônes où les verts se disputent aux rouges.

Et puis les dunes de sables hautes jusqu’à 30 m où le soleil déclinant entre 2 nuages prolonge les ombres.

Il nous faudra sortir du parc en traversant ue zone désertique sablonneuse qui sera suivie par une longue étendue désertique à végétation rabougrie.

3 heures de conduite dans le désert pour atteindre Ridgecrest.

La route joue aux montagnes russes, une passage en lacets en altitude mais souvent rectiligne…avec des creux et des bosses comme au manège et un vent fort, très fort, omniprésent qui m'oblige à me cramponner au volant. 

Nous traversons des régions de désolation dont « Trona » une « ville » informelle du nom du minerai extrait à proximité. 

D’immenses parcs à ferrailles, mobil home, camions, camping car, citernes horizontales ou verticales , un amas que de loin avec le soleil couchant de face nous avions pris pour un village.

Les rues sont désertes, rarement pavées à l’exception de la route principale, les maisons, restaurants, stations-service abandonnés. Wikipédia nous apprendra que ce lieu de moins de 2000 habitants a été frappé comme notre halte pour la nuit par un tremblement de terre sévère en 2019 et est connu pour son isolement et sa désolation. Voilà qui nous change de Las Vegas.

Un contraste appréciable, les rayons du supermarché sont quasi pleins et clients et employés se comportent normalement….de quoi nous faire réfléchir sur la fréquentation a venir des grandes villes.

S’agissant de la suite…après avoir consulté la météo et le site du parc, avec des températures qui peuvent atteindre -3 à -5 et un grande nombre de lieux encore fermés nous éviterons Yosemite.

La question reste entière pour San Francisco…notre expérience du début de panique hier nous pousse à une prudente réflexion.