30 juin, ou 29, nous ne sommes plus sûrs de rien.

Nous décollons le 30 juin à 14H55 d’Auckland pour atterrir à Papeete le 29 à 21h45 !

3h05 de vol depuis Brisbane, 3h30 de ferry entre les deux îles, 3488 KM en camping-car et 91 km à pied.

Nous avons quitté cette terre surprenante, attachante, des paysages de géants !

Un pays d’eau, lacs, rivières, océan pacifique et mer de tasman, eau de pluies aussi, de reliefs, avec le sentiment certains jours de jouer aux montagnes russes, de feu sur la terre des volcans !

Un pays de pleine nature, une nature malmenée au XIX° et début du XX°, aujourd’hui très protégée, car souvent unique, une nature forte, dans l’excès, des geysers, des forêts à perte de vue, des arbres comme des colosses au bord de la route, des fougères géantes, des plantes que nous connaissions en pot comme plante d’intérieur, ici exubérantes, épanouies !

Une végétation endémique hors norme mais souvent fragile, comme les Kauris qui bénéficient aujourd’hui d’une attention toute particulière.

La faune sauvage est réduite, essentiellement des oiseaux, et puis toute une basse-cour (cochons, canards, coqs, poules, dindes, oies, faisans…) dont on ne sait plus très bien si elle a toujours été là ou s’il s’agit d’un retour à la vie sauvage !

Un pays vide, propre, confiant, où les produits sont en vente au bord de la route sans surveillance, l’argent est déposé dans une boite.

Un pays d’espace, faussement assoupi dans un décor de pionnier !

Un pays rural à la production de viande ovin ou bovin gouteuse, des fruits et légumes abondants, de fruits de mer frais !

Nous y avons parcouru ses routes sans jamais nous lasser même si certains paysages auraient mérité une météo plus clémente

D’une vallée à l’autre, la végétation diffère, les aménagements de la voirie et des aires de repos permettent des découvertes sans arrêt renouvelées.

L’histoire récente est mise en valeur par des expositions simples présentées avec amabilité et courtoisie.

Nous y avons été accueillis en amis plutôt qu’en clients…il faut dire que parfois nous y étions bien seuls !

Une expérience riche et forte doublée d’un apprentissage réussi de tourisme itinérant !

Omniprésent, le KIWI, sous forme de fruit, nom de domaine sur internet, passé dans la vie courante comme désignation des néo-zélandais ou de la Nouvelle Zélande, et puis bien sur l’oiseau coureur que nous avons aperçu en captivité…. Bien qu’en voie de disparition sur ses terres, il accepte se rejoindre la troupe comme un témoin de cette nature sauvage si forte et si fragile à la fois.