29 aout

Dernier « vrai » jour de détente au Brésil.

Demain, nous prendrons la route à 08h00 pour rejoindre l’aéroport de Rio, restituer la voiture de location avant 14h00, et puis dès 15h00 les formalités de départ pour un long retour vers Paris.

Décollage vers 18hOO de Rio, escale à Sao Paulo pour un arrivée après demain à Paris vers 15h00 !

Le terme de 200 jours de voyage, trop tôt pour un bilan, même si parfois les images, les couleurs les sons et les odeurs se mélangent…

Notre séjour au Brésil est une réussite.

3h45 de vol de Buenos Aires à Rio en passant par Iguassu, 10 heures de route de Rio à Parati aller et retour pour un peu plus de 500 km, 96 km à pied essentiellement à Iguassu et Rio, et puis, le métro, le taxi, le bus et le téléphérique.

Iguassu, la force et la beauté de la nature.

Le sentiment de moments privilégiés que nous avons pleinement gouté.

Une nature d’une grande richesse, peine de génie.

La forêt tropicale, les orchidées qui se font un chemin sur les troncs d’arbre en pleine ville, les plages, celles connues de Rio, celles plus confidentielles de Parati, les oiseaux, nos petits singes complices du pain de sucre, étonnamment familiers et attachants.

Rio, les JO, l’effervescence, un peu de tension dans la rue et dans nos têtes.

Il y avait des mouvements sociaux, mais pas plus qu’à Buenos aires ou place de la Nation.

Il y avait des militaires en arme, mais pas plus que sous la tour Eiffel.

Il y avait de la nervosité et parfois de l’agressivité dans la foule (nous ne comprenions pas, les mots, mais les attitudes étaient sans équivoque), jamais à notre encontre, mais pas plus que devant les vitrines de Noël quand tout le monde veut la même photo en même temps.

Nous nous sommes promenés dans la journée et en début de soirée sans contrainte, dans les endroits les plus touristiques, mais d'autres non.

Nous y avons toujours été accueillis avec le sourire par les professionnels du tourisme mais aussi par les passants, les vendeurs à la sauvette….

Nos contacts parfois compliqués par la barrière de la langue (probablement le pays où nous avons eu le plus de mal à nous faire comprendre), sont chaleureux, très rapidement « amicaux ».

Une « conversation » entre les traducteurs du smartphone de chauffeur de taxi et le mien, ponctuée de mimes aurait probablement méritée une vidéo, en particulier le passage relatif au caractère fier et peut-être un peu hautain de certains français !

L’immersion lors du marathon dans un quartier « populaire » pleine de spontanéité nous a fait un instant douter de la crédibilité des guides…et des médias….

La découverte de Rio et de sa baie tôt le matin depuis le pain de sucre reste aussi un instant d’exception.

Bien sûr nous n’avons pas tenté le diable.

Nous n’avons pas concrétisé notre projet de visite des favelas, le guide contacté n’a pas donné suite.

J’ai eu le sentiment que majoritairement, le groupe ne souffrait pas de cet échec.
De plus, si nous voulons frissonner en prenant en photo des trafiquants en tout genre, des zones de « non-droit », nous pouvons toujours organiser un « safari » dans le RER et certaines cités proches de Paris….

Sommes-nous passés entre les gouttes ? Effet de la politique sécuritaire des JO ?

L’honnêteté nous impose de rapporter un niveau de structure, d’organisation et d’accueil qui nous a donné en tout point satisfaction.

Parati est conforme à une certaine image du Brésil.

Musique partout, organisée ou spontanée, groupe ou solo de guitare ou de percussion sur un coin de plage, de trottoir, sur le pas de la porte de sa maison, parfois jusque tard dans la nuit, soleil, cocktails, plage et maillots de bain minimalistes.

Toute ressemblance avec les modèles des magazines peut s’avérer fortuite…

Une ville très touristique qui a su garder son cachet et à cette période de l’année, désertée par les étrangers, une authenticité certaine.

Un retour au calme, un moment de repos dans une ville peine de charme, architecture coloniale et beauté naturelle des collines, montagnes et plages

Ces deux dernières étapes ont été aussi pour nous celles des retrouvailles avec les filles.

Un moment attendu depuis longtemps, préparé, imaginé pour un double vingtième anniversaire.

Des instants de bonheur, et puis aussi, malgré la joie, de chamailleries futiles qui sont le propre de la vie de famille

Un palier avant le retour… Un clin d’œil, comme celui que nous adresse Vinicius, la mascotte des JO, pour une invitation à recommencer ?