Journée ULURU !

Nous avons approché ce lieu sacré pour les aborigènes dans la matinée.

D’abord le centre culturel, pour essayer de comprendre ; les commentaires en français sont sommaires et orientent très vite vers la boutique artisanale, qui comme tout ici est hors de prix !

Puis l’épicerie, où nous avons acheté de l’eau et des filets anti mouches indispensables dans ce coin, où elles se révèlent agressives, curieuses, intrépides en essayant de visiter, nez yeux, bouches et oreilles !

Enfin, le rocher ! L’ascension n’est pas interdite, business oblige, mais déconseillée ! Elle est dangereuse, plusieurs décès constatés, et heurte la sensibilité des aborigènes !

Nous y renonçons sans difficulté et choisissons de faire, à pied, le tour du caillou.

Un peu plus de 10 km sur une piste balisée, pourvue de points d’eau à mi-distance et de relais radio pour appeler les secours !

Régulièrement des espaces éducatifs pour nous expliquer le sens des grottes et cavernes ou des peintures.

La marche est longue, il fait chaud, plus de 30 degrés, sec, et même si l’endroit est très touristique, nous avons le sentiment d’y être seuls !

Cette quiétude est troublée par des chiens sauvages, quelques reptiles, et insectes !

Les oiseaux, rares, sont moqueurs et insaisissables et se jouent de nos appareils photos !

L’impression est unique, la lumière, le soleil et les rares nuages, évoluent sur la roche qui change d’aspect, un instant drapée comme du tissu, un autre, peau de serpent !

On recherche dans les reliefs ou les creux qui apparaissent un cœur, des animaux….
La végétation à base d’eucalyptus et d’espèces originales vient former un écrin autour du caillou haut de 350 m, tout est calme et apaisant !

Nous bouclons le tour en un peu moins de 4 heures, quelques raideurs dans les jambes probablement dues malgré nos précaution au manque d’eau, tant l’air est sec, et environnés de mouches infatigables mais émerveillés!