Journée pluvieuse sur la péninsule de Coromandel.

Nous décidons malgré tout de nous en tenir à notre programme : matinée plein air vers la plage de « cathédral cove », ou crique de la cathédrale, à vérifier !

Le nom vient de l’arche naturel posé sur le sable, creusé dans les falaises calcaires par l’océan pacifique.

Sur la plage, d’autres blocs sculptés par les marées attirent l’œil.

La piste pour y accéder est comme d’habitude superbement entretenue.

Elle traverse un massif forestier touffu et une forêt en devenir.Des jeunes pousses, chacun est invité à faire planter un arbre moyennant 25 dollars, à la mémoire d’un soldat tombé à Gallipolli.

Une heure trente aller et retour, la pluie s’est faite discrète, le vent souffle mais les températures approchent 18°.

Retour au carrosse et direction la ville de Coromandel à 70 km de là !

Sous le déluge !

La route monte et descend dans ce qui constitue la « chaine de Coromandel » dans la mer !

Des collines d’origine volcanique, escarpées, déchiquetées culminant à 900 m.

Le bois constitue l’activité principale, tandis que des panneaux manifestent contre le développement de mines (autrefois d’or et de charbon).

Comme d’habitude, l’intérieur des terres est vide ou presque, les petites localités sont réparties sur la côte.

Aujourd’hui nos compagnons de route sont des dindons… sauvages, en grande quantité, difficiles à chasser en camping-car !

Arrivés à destination, toujours sous le déluge, nous apercevons une petite ville « coloniale » pas plus de 1500 habitants, recroquevillée sur son passé et ouverte au tourisme et à l’élevage des huitres et des moules !

Nous vérifierons demain matin, si la météo s’améliore.