Notre voyage en train prévu au départ d'Agra à 04h00 a pris ....04h00 de retard. Nos questions font sourire le personnel de la réception et quelques militaires en stage à Agra qui ont la gentillesse de nous diriger vers le site Internet officiel des chemins de fer. Merci au suivi en temps réel, même s'il fallait se connecter régulièrement depuis 03h00, nous avons attendu dans de meilleures conditions dans notre chambre plutôt qu’à la gare. Un trajet dans le meilleur compartiment du train….ce qui laisse rêveur…surtout si on pense aux voyageurs qui parfois passent plus de 24 heures à bord ! Le service est efficace, distribution d’oreiller et draps propres, passages réguliers de vendeur de thé, prise de commande de repas entre deux gares. Bercés par le bruit du train ponctué des coups de klaxon et en dépit de cette activité bouillonnante , nous nous sommes assoupis dans des couchettes en hauteur, qui donnent l’impression de se coucher dans une tombe….claustrophobe m’abstenir. Arrivée à Sawai Madhopur à 13h00….la ville revendique la présence du tigre….son activité principale tourne autour de safaris dans le parc national de Rathambore Nous verrons bien…le 24 en fin d’après-midi ! L’ hôtel est simple mais propre, il dispose d'une piscine qui pourrait être agréable compte tenu de la température : 29 degrés à 16h00 Notre programme de demain est assez élastique….il nous faut compter avec un premier coup de fatigue….sous l’effet cumulé de la nourriture, du climat, de l’environnement et du rythme jusque là soutenu des visites. Malgré la fatigue, tels des papillons de nuit attirés par la lumière, nous nous sommes invités à une soirée de mariage riche en musique et en couleur. L’accueil en dépit de la surprise est, une fois encore, extrêmement souriant. Un guide se déclare spontanément pour répondre à nos questions et nous initier à la fête. A de très rares exceptions, on vient rechercher un hello ou une poignée de main et les poses sont prises pour mériter une photo. Conscients de voler la vedette aux futurs époux, nous nous retirons sur la pointe des pieds non sans avoir saluer le diable local.