Départ compliqué pour Sydney. Une différence entre les enregistrements du nom de Mahjouba sur le billet, le passeport et le visa ( due au système informatique qui ne reconnait pas d’espace entre nom de naissance et nom marital) semblait interdire l’émission de la carte d’embarquement. L’intervention d'un officier de liaison de l’immigration australien n'y a rien changé. Au final on refait en ligne un visa (avec l'aide de l’agence de voyage londonienne en direct sur Skype)à l’orthographe similaire à celle du billet… Je ne sais si le système est abscons ou le maillon faible derrière le clavier obtus…. Nous franchissons les derniers contrôles pour nous rendre en salle d’embarquement après 2 heures de «frémissements ». Nous quittons Bali. 6 heures de vol depuis Hanoi, 400 km en voiture à travers l'ile et cheville et genoux n’aidant pas, 50 km a pied seulement… Nous avons parcouru le centre volcanique de l'ile, ses caldeiras, à Batur et Bratan, les rizières en étages, les forêts, et puis Ubud et son repaire d'artistes, les plages d'Amed a l'est et Sanur au sud. L'ile des dieux porte bien son surnom tant le mysticisme y règne. Dans les temples emblématiques bien sûr, mais aussi dans les maisons, les hôtels, la plage, les bars. Partout de petits hôtels, des offrandes, des invocations et un rite au quotidien. Une transe véhiculée par la musique et la danse, une pratique qui influe sur les comportements empreints de gentillesse et de sourires…un peu perdus de vue depuis Hanoi. Nous sommes aussi à la moitié de notre voyage, et sur le point de quitter l'Asie pour l’Océanie Nous y avons trouvé des paysages fabuleux, une mosaïque de cultures toutes attachantes, avec pour trait d'union, l’hindouisme et ou le bouddhisme. Une pratique omni présente qui apporte courtoisie, tolérance, mais aussi une certaine nonchalance qui n'exclue pas la qualité du service pour qui sait faire preuve de patience. Une mention particulière pour l'Inde et le Népal où les endroits les plus difficiles étaient éclairés de sourires et pour la Thaïlande, sa courtoisie, sa gentillesse et son service exceptionnel. Nous avons placé ce parcours asiatique sous le patronage de Ganesh, vénéré aussi bien dans l’hindouisme que dans le bouddhisme. Il est le dieu qui supprime les obstacles, mais aussi celui de la prudence, de l’intelligence et de l’éducation. Il nous accompagnera jusqu’au bout pour éclairer notre route, je suis sûr qu'il fera bon ménage avec Saint Christophe…..