Nous complétons aujourd’hui notre découvert par le « grand circuit », des sites périphériques, jusqu’à 13 km à l’extérieur de Siem Reap.

Notre chauffeur est au rendez-vous à 08h00 et nous conduit dans un premier temps aux temples de Roluos :

Bakong, qui cohabite avec un monastère bouddhiste en activité, des éléphants en pierre montent la garde aux 4 angles des différents niveaux,
Preah ko, ses tours et ses taureaux,
Lolei, en plein chantier de restauration !

Les trois sites sont déserts ou presque, la température est supportable, la visite qui nous rappelle certains sites du Sri Lanka est agréable !

Sur la route qui nous ramène vers Siem reap, des terres complétement brulées par le soleil, des bœufs squelettiques, et par endroit des zones irriguées qui colorent le paysage de quelques taches vertes.
L’habitat traditionnel, en bois et sur pilotis ressemble à ce que nous avons vu en Thaïlande, mais ici nous remarquons ce qui ressemble à des palmiers dattiers en plus des cocotiers, des papayers et des manguiers.
Le fruit est gros, mais on ne mange que des boules blanches de la taille d'un oeuf qui se trouvent à l'intérieur.
Un peu fade mais rafraichissant!

Nous abordons Banteay Samré, particulièrement bien préservé, entouré des deux grands murs qui longent une douve asséchée.
Plus loin, le Mebon oriental, construit sur un ilot au centre d’un énorme réservoir aujourd’hui asséché. Ici les éléphants sont en excellent état !
Ta Som, et son arbre énorme, une des images mythiques du site,
Preah Neak, son grand bassin au centre duquel une île circulaire auquel on accède par une passerelle en bois, car partiellement remis en eau en particulier pendant la saison des pluies,
Nous terminerons vers 15h00 avec le Preah Khan, une succession de couloirs et de pierres dont les routes d’accès sont bordées comme à Angkor Thom par des statues, la plupart sans tête, tirant comme à la corde sur le serpent.
Ce qui est définie comme « le barattage de la mer de lait » est un mythe de l’hindouisme.

Ici encore la force de la nature s’exprime par le biais d’arbres énormes dont les racines enveloppe le mur de la porte Est.


Notre découverte d’Angkor se finira là. Certaines images peuvent renvoyer selon les gouts de chacun à la religion, Malraux ou Lara Croft !

C’est émouvant, difficile à décrire, éprouvant aussi avec la chaleur, mais avant tout superbe !

En soirée, comme tout touriste qui se respecte nous nous faisons déposer en ville pour un diner spectacle présentant en particulier des danses Apsara.
Dos cambrés, des mains qui se courbent de manière incroyable, des costumes et des coiffes magnifiques, les mouvements sont lents, doux d’une apparente facilité en dépit de leur difficulté !
Tout est symbole dans la gestuelle et viendrait de l’Inde.
Nous ne sommes pas initiés mais apprécions la beauté du moment !
Demain, nous devrions passer un peu de temps en ville avant de prendre le bus de nuit vers la capitale !