17 juillet

Nous nous réveillons un peu en vrac !

Le vol a été un peu long, deux heures de décalage horaire, nous nous sommes installés dans notre chambre peu avant minuit !

Ce matin, nous nous retrouvons en ville un dimanche d’automne !

La météo est grise, 11°, les magasins sont en grande majorité fermés …il fait triste dans nos cœurs !

Nous faisons appel à notre complice Uber pour nous rapprocher du centre en une dizaine de minutes.
Nous nous faisons déposer à proximité de la « Plaza de Armas ».

Une place dont le tracé date de 1541 et, aujourd’hui entourée d’édifices historiques comme la cathédrale de Santiago, la poste centrale, le musée d’histoire.

Fleurs, musique, pigeons, badauds…et un cycliste du tour du monde polonais.

Nous échangeons deux mots avec lui, mais manifestement nous n’avons pas à ses yeux les mêmes valeurs !

Le musée est ouvert et gratuit, il occupe deux étages d’un bâtiment du début du XIX° répartis autour d’un patio. Il retrace une partie de l’histoire du Chili, les premiers habitants, la colonisation espagnole, l’indépendance et l’évolution moderne jusqu’en 1973 (putsch militaire qui amène Pinochet au pouvoir après le suicide d’Allende) !

Nous entrons dans la cathédrale dont l’aspect sombre et massif contraste avec les fragiles églises polynésiennes.

Après avoir un peu tourné en rond, nous arrivons au « Mercado Central »
Une grande structure métallique qui abrite un grand nombre de petits restaurants et d’étals de poissonniers. Nous sommes dans un secteur apparemment plutôt populaire. Nous résistons non sans mal à la tentation de gouter à tout….

Direction « Cerro Santa Lucia ». Une colline aménagée en promenade publique qui nous permet une vision panoramique sur la ville et des sommets enneigés de la Cordillère des Andes qui la ceinturent !

La ville est un méli-mélo pas toujours entretenu ni très heureux de bâtiments plus ou moins historiques, art-déco ou néo-gothiques et d’immeubles !
On y trouve aussi des ensembles architecturaux dont l’influence arabo-andalouse est, pour nous, inattendue.

Nous traversons le quartier Lastarria, la population est différente, un parfum BoBo flotte sur les bars, les librairies et la petite fête de quartier qui s’y tient.

Pour rentrer, nous faisons le choix du métro.
Un métro moderne, propre et avantageux ! I
l nous reste à marcher une quinzaine de minutes dans un quartier propre et tranquille pour rejoindre notre hotel : l’hotel Bonaparte !

Nous n’avons pas réussi à savoir précisément ce qui a motivé le choix de nom, un expatrié nostalgique, un chilien bonapartiste ?

Suite à notre visite au musée, on peut imaginer que ce soit pour saluer l’influence de l’empereur lors de l’accession du Chili à son indépendance (1810) alors que les armées napoléoniennes se battaient en Espagne et amenuisaient la puissance espagnole dans ses colonies ?