17 aout

Retour en Argentine dans le Parque Nacional Iguazu.

Nous sommes avisés ce matin à 08h30 que l’alerte au Puma a été levé et que le parc va ouvrir normalement à 09h00…bien que l’animal n’ait pas été capturé. Nous serons donc particulièrement sensibles aux panneaux de mise en garde.

Nous y sommes quasiment à l’ouverture grâce, une fois de plus, à l’efficacité de notre chauffeur.

La structure du parc, son organisation diffèrent de celle de son homologue-partenaire-concurrent brésilien.

A l’entrée une gare ferroviaire, d’où un train part toutes les trente minutes pour rejoindre la gare de « cataratas » point de départ des sentiers menant aux chutes ou à la garganta del Diablo.

Les premiers 600m peuvent aussi se faire à pied ! Le premier bénéfice est de séquencer l’arrivée des visiteurs sur les différents sentiers et de limiter la cohue.

Nous commençons par le « paseo inferior », environ 1,5 km de passerelles et d’escaliers qui descendent jusqu’au niveau du fleuve en frôlant les chutes.
Nous avions l’intention d’emprunter une vedette pour aller sur l’ile San Martin, mais, le service est interrompu aujourd’hui pour cause de crue.

Nous remontons vers le « paseo superior », environ 2 km. Nous marchons sur le sommet des chutes.
Dans les deux cas une sensation extraordinaire.

Nous sommes quasiment seuls et prenons le temps d’observer aussi papillons, vautours, oiseaux tropicaux dont le toucan, agoutis…et l’inévitable coati.
Les singes facétieux traversent la piste avant que nous ayant pu les fixer avec nos objectifs !

La forêt tropicale est chaude et humide, il faut protéger les téléphones et l’appareil photos des gouttes qui tombent par endroit comme la pluie.

Retour à la gare pour un trajet vers la passerelle qui conduit en 2km à la gorge du diable.

On traverse le rio Iguazu qui à cet endroit semble tellement paisible. Tortues et poissons chats se distinguent sur les piliers de la passerelle.
Nous accédons à la plateforme d’observation que nous avons vue depuis la rive brésilienne hier.

Elle est en surplomb d’un gigantesque siphon dans lequel s’engouffre un torrent d’eau monstrueux, et étourdissant.

Il s’en dégage une force phénoménale, un fracas extraordinaire, un nuage épais de vapeur qui limite la vue vers le bas et suivant les coups de vent, la météo est plus capricieuse qu’hier, nous douche copieusement.

Si le parcours brésilien nous a permis d’apprécier un vaste panorama, le coté argentin, au plus près des chutes, est plus spectaculaire.

Le grondement et la force de l’eau prend aux tripes, les embruns, le mouvement, la proximité laissent un souvenir inoubliable !

Nous terminons notre balade alors que la météo se dégrade.

A peine arrivés à la voiture qu’une averse tropicale s’abat sur le site. Temps de retourner à l’hôtel pour un moment de repos et un rafraichissement !