Nous avons quitté ce matin le pays des Tharu, une ethnie à cheval sur l’Inde et le Népal qui, longtemps isolée par choix, a su garder son identité et sa culture.
Auto-défini comme un peuple de la forêt, il tire ses ressources principalement de l’agriculture et ses matériaux …de la forêt. Même si on commence à voir apparaitre des toits de tôles, les murs sont en terre, et les toitures de chaumes récoltée dans la « savane » proche sont courantes.
Les activités touristiques se veulent tournées vers la nature et la forêt.
C’est parfois un peu « kitsch » ou « naïf » mais lorsqu’on se laisse prendre au jeu et comme bol d’air c’est réussi.
Le centre de reproduction des éléphants (traduction approximative de elephant breeding center) est « mignon » et serait un des deux existants au monde.
 
Un site reposant et intéressant mais qui se mérite. 14h00 de route A/R depuis Katmandou.

La route qui relie l’Inde au Népal est très fréquentée par des bus et des camions.
Naturellement sinueuse elle prend des allures de piste et est en travaux ce qui n’aide en rien !
A 20 km/h de moyenne on a le temps de regarder le paysage !

Une vallée subtropicale avec des cultures (bananes, mangues, riz, bambous) en plateaux, de l’eau, beaucoup d’eau et des points de vue magnifiques sur la rivière en dessous.
Des plages de sable, il ne manque que les cocotiers, exploitées pour du tourisme nautique ou à des fins de matériaux de (re) construction.
Régulièrement des passerelles légères enjambent le cours d’eau comme de véritables pont de singes !
Finalement cet itinéraire où le temps semble parfois s’être arrêté, fait partie du voyage et les heures sont vites passées !
De retour à Katmandou, sous l’orage, nous prenons un peu de repos. Demain sera sans doute calme aussi, avant d’envisager de descendre à une ou deux heures de route vers les villages de la vallée !