Journée détente a Huahine .
L'île tirerait son nom de hua, sexe et hine, femme. Ce nom ferait allusion à une femme enceinte. D’ailleurs le mont Tavaiura fait penser à une femme couchée dont on reconnaît le visage, les seins et le ventre arrondi.
Réveil avec le soleil
ou presque et après le petit déjeuner servi à 06h30....Notre hôtesse a été intransigeante sur les horaires....nous partons à la découverte de l'environnement immédiat de la pension.
Quelques mots sur notre hôtesse.
Elle se prénomme Flora et non Fiona....aucun rapport avec Schrek....
C'est une polynésienne à la peau blanche et aux yeux verts....une résurgence des gênes d'un marin suédois il y a 9 générations...
5 minutes de marche pour rejoindre le site du Sofitel abandonné dont il reste la barrière, des chemins bétonnés et une belle plage que les polynésiens se sont réappropriés.
Un saut "chez Betty" pour commander le repas du soir et nous repartons vers Maëva ....
La route longe des cocoteraies,
des mangroves
, des jardins ouverts...mais pas en libre service..
..des pièges à poisson
et la tombe des marins de l’ « Uranie » et du « Phaéton » morts au combat en 1846 face aux habitants de l’île qui refusaient de reconnaître les droits de la reine Pomare vahine IV sur l’île et d’accepter le protectorat français.
Le village bien que dimanche d'élections est paisible.
Ici aussi les drapeaux des différents partis flottent sur les maisons....
Le drapeau indépendantiste, aux allures de drapeau Argentin, côtoie le drapeau de l'ONU pour rappeler une résolution qui place la Polynésie française sur la liste des territoires à décoloniser.
Un petit tour au temple pour échanger avec les fidèles
et nous retournons à la pension non sans un arrêt casse croûte....chez les indépendantistes
L'après midi ce sera plage, marche dans le lagon , la ceinture de corail et à quelques pas.
... l'eau est lumineuse.
Si les poissons sont un peu trop vifs pour l'appareil photo
, les limaces de mer et les coraux prennent la pause.
Mahjouba aussi.
...le site est calme et serein ....je barbote jusqu'au coucher de soleil
, quitte à en prendre un coup.
